22 et 23 novembre 2018 - La révolution de 1958
Colloque du Centre Maurice Hauriou EA 1515
Sous la direction du Pr Frédéric Rouvillois
Jeudi 22 novembre 2018 de 9h15 à 17h30
Salle du Conseil
Université Paris Descartes
12, rue de l'École de Médecine
75006 Paris
Vendredi 23 novembre 2018 de 9h15 à 17h
Ancienne Bibliothèque de recherche
Faculté de droit, d'économie et de gestion
10, avenue Pierre Larousse
92240 Malakoff
Programme complet à télécharger ICI
Entrée gratuite sur inscription par courriel à vincent.jung1@parisdescartes.fr
« C’était bien une révolution. » ( L. Hamon, De Gaulle dans la république, 1958 )
Il y a différentes manières d’envisager la naissance, il y a 60 ans, de la Ve République, et des événements complexes qui ont conduit à la disparition de la IVe et à l’élaboration de la constitution du 4 octobre 1958. Mais le fait est que nombre des principaux acteurs de cette mutation y ont vu, à l’époque, une véritable révolution : c’est ainsi que Michel Debré, futur maître d’œuvre de la constitution, et futur premier ministre de la Ve République n’hésite pas à le déclarer expressément, dès le 16 mai 1958, au conseil de la république :
« La révolution, c’est une prise de conscience qui s’étend un vaste ensemble. C’est le début d’une ère nouvelle, en tout cas d’une espérance de renouvellement.
Ne nous y trompons pas (…). C’est une révolution qui a voulu prendre corps en Algérie, révolution née d’un refus de se laisser aller, révolution qui trouve sur place des éléments de force et de puissance. (…) Dans l’émotion révolutionnaire d’un jour, une fraternité neuve s’est faite. (…). »
Tel est donc le fils rouges de ce colloque, qui entend s’interroger sur la consistance de la révolution de 1958, en évoquant, successivement, les hommes qui y ont pris part, la nature du bouleversement, ses finalités et ses prolongements - et en particulier, le fait que sa dimension révolutionnaire sera rapidement gommée, ou dissimulée, par ses principaux bénéficiaires.
Ce colloque présente une véritable dimension transdisciplinaire, puisque des historiens spécialistes de la période interviendront en parallèle des spécialistes de droit constitutionnel et des institutions. De plus, d’autres financements sont recherchés dans le cadre du Soixantenaire de la Constitution de la Cinquième République.